L'inventaire des zone tampons a permis de réaliser un diagnostic par bassins versants, qui a ensuite été décliné par commune.
Sur la l'entièreté sur territoire, on été inventorié :
- 2900 km de haie soit une densité de 95 m/ha
- 665 mares rivulaires
- 2730 ha de boisement dont 1175 ha en bord de cours d'eau
- 396 bandes enherbées soit 74ha environ
- 1850 ha de prairie en bord de cours d'eau
L'objectif du diagnostic est de mettre en évidence des zones tampons ayant besoin d'un restauration et les secteurs ou l'implantation de davantage de zones tampons est nécessaire.
Méthodologie
Les haies et les mares prioritaires pour la restauration sont mis en évidence en combinant leur état et leur rôle pour la qualité de l'eau. Une haie ou une mare en mauvais état et ayant un rôle important pour la qualité de l'eau sera ainsi prioritaire pour une restauration.
La densité de haie bocagère par hectare de Surface Agricole Utile (SAU) est calculé sur des micro bassins versants afin de visualiser les secteurs de plus faibles densités de haies qui sont plus susceptibles d'être sujet au transfert de pollution.
Les ruissellements importants, court-circuitant les zones tampons existantes, ou les drainage ont été repérés afin de préconiser des aménagements ou une restauration de la zone tampon.
Les inventaires de terrain sont associés à des données bibliographiques et cartographiques :
- La topologie du territoire : la pente est un élément important à prendre en compte pour déterminer les secteurs prioritaires pour la réalisation des aménagements en faveur de la qualité de l’eau. En effet, plus elle est forte plus le risque de ruissellement est élevé.
- L'occupation du sol sur le territoire : les zones urbanisées, les voies de circulation, les pratiques culturales.
- L'indice de développement et de persistance des réseaux (IDPR) : cet indice traduit l’aptitude des formations du sous-sol à laisser ruisseler ou s’infiltrer les eaux de surfaces. Les structures géologiques, la composition du sous-sol ont en effet une influence sur le réseau hydrographique. La perméabilité des sols, la rugosité de la surface conditionnent également la vitesse des écoulements et les infiltrations. L’objectif est de repérer les secteurs où le ruissellement est majoritaire.
- L'hydrologie : le réseau hydrographique, les zones humides, les surfaces en eau, …
- La qualité de l'eau de chaque cours d'eau